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très intéressant ton blog ! j'y reviendrai.
b onne journée http://lafanne tte.centerblog .net
Par lafannette, le 17.08.2024
je me souvenais y être passée
en effet, puisque je viens de lire mon commentaire
j 'ai donné à ma fille ses
Par dilou, le 30.11.2023
bonjour je viens te souhaiter une excellente journée bise de josy http://crystal 46.centerblog. net
Par Crystal46 , le 28.11.2023
conscience psychologique
Par Anonyme, le 22.10.2023
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Par Crystal46 , le 21.10.2023
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Date de création : 04.09.2016
Dernière mise à jour :
20.07.2022
89 articles

LE MOI DANS SES RAPPORTS,
LE MOI AVEC LES AUTRES.
I) Nous ne saisissons qu'en relation :
Se saisir nous-même, c'est découvrir l'autre que nous ne sommes pas.
On se découvre peu à peu comme l'autre de tous les autres.
Nous n'existons qu'en coexistant et ce lien est paradoxal parce qu'il va unir deux contraires : il fait sentir la séparation dans le moment même où il nous unie.
Il met un rapport dialectique entre solitude et communication.
Nous avançons dans la vie par un jeu d'opposition avec les autres.
Parce que je communique, j'éprouve ma différence donc ma solitude que j'aspire à dépasser par une communication meilleure.
Dans ma solitude, autrui est plus qu'un absent, je sens que j'en suis privée.
Autrui est un être dont j'ai besoin puisque je ne suis que par mes rapports.
La douleur de cette privation perpétue négativement le sentiment de la présence d'autrui dans son absence.
En s'approfondissant, la communication nous sensibilise beaucoup à tout ce qui oppose (idées, mentalités, goûts, tempéraments ), à tout ce qui fait un "monde cassé" de la société (Gabriel Marcel).
Un drame : Le Monde cassé. Ce que Gabriel Marcel désigne ainsi, c'est un monde dans lequel notre exigence d'être est tellement frustrée que nous ne parvenons même plus à à en prendre conscience. A travers la dissociation de la personne, réduite à la série de ses fonctions, vitales, psychologiques, sociales, Gabriel Marcel désigne le triomphe de la raison instrumentale. Mais sa description d'un monde livré à la technocratie vise surtout à faire ressortir l'étouffement de ce qu'il nomme l'exigence ontologique. Que devient l'homme lorsqu'il est séparé de cette exigence d'être qui devrait sous-tendre et animer son rapport au monde, aux autres, à lui-même et à Dieu ?
La communication donne du prix à tout ce qui oppose car on aime trouver dans l'autre ce que l'on n'est pas.

II ) Le sentiment de la solitude varie beaucoup selon les personnes.
Ce sentiment se renforce tout spécialement chez ceux qui sont prédisposés à souffrir, car celui qui souffre est exagérement tourné vers lui-même, peu disponible et toujours plus ou moins persuadé qu'on l'ignore.
"Notre puissance de souffrance et notre puissance d'isolement croissent parallélement."
Louis Lavelle,
Philosophe du mal et de la souffrance
https://www.cairn.info/revue-des-sciences-philosophiques-et-theologiques-2004-2-page-281.htm
Il note également que le sentiment de la solitude se renforce toujours dans les caractères sentimentaux.
D'une part, le sentiment c'est toujours celui d'être unique.
Plus on aime, plus on est sensible à l'absence, à la distance et plus on se sent seul.
Proust dit que le sentiment de l'amour est celui d'une distance infinie. Celui qu'on aime recule toujours derrière son mystère. Il vise une conscience qu'on atteint jamais, la rencontre est envoyée à l'infini.
Il imagine dans "La recherche du temps perdu" Marcel qui aimait mieux Albertine endormie car elle lui semblait moins lointaine privée de sa conscience.
Kiertegaard découvre le drame de la solitude le jour où il a découvert l'amour de Régine.

III ) Le solipsisme
Définition :
Le solipsisme est la position philosophique qui définit le moi comme la seule réalité, autrement dit qui sépare la réalité du moi de celle du moi.
Le solipsiste doute de tout, comme en témoigne la première phase du doute cartésien dans les Méditations Métaphysiques. Ainsi, le solipsisme est une forme dérivée du scepticisme.
Que la rupture de communication soit volontaire (Huis clos) l'entreprise s'avère utopique : elle va contre la nature de la conscience.
Le silence lui-même est une parole.
Certain silence en dise plus long que la parole.
Les hommes éprouvent une certaine tentation de s'isoler par incapacité de supporter leur rapport réels, des rapports qui sont difficilement des rapports d'amitié, d'amour mais très souvent de domination.
Impossibilité radicale de communiquer
L'idée remonte à Descartes.
Le corps, dit-il, c'est l'écran de l'âme qui cache autrui, qui nous cache les autres, car il est quantitatif et donc incapable d'exprimer l'âme qui est d'autre qualicatif. Il conclut à la connaissance des autres par analogie .
Chacun suppose que l'autre lui ressemble.
En définitive, Autrui c'est soi-même projeté dans l'autre.

Théorie de Leibnitz :
Il a consacré le solipsisme dans sa monadologie ou théorie de la monade : c'est l'âme emmurée comme un huis-clos, "sans porte ni fenêtres".
Il prétend que contrairement aux éléments matériels qui se ressemblent et qui s'échangent, les éléments spirituels, les âmes sont toutes uniques et sans aucun échange possible.
Résumé de : la Monadologie de Leibniz
La Monadologie de Leibniz a été écrite en français en 1714. Leibniz définit la monade comme les atomes de la nature, les éléments du monde, les parties qui composent le tout. Il affirme les deux grands principes rationaliste, le principe de raison suffisante et le principe de non-contradiction, et montre pourquoi Dieu a créé le meilleur des mondes possibles.
www.les-philosophes.fr/leibniz/monadologie/vente-en-livre-ligne.html
Théorie de l'isolement poussé à bout.
Le solipsiste part pré-supposé sans évidence : par exemple que l'âme est incommunicable parce que qualicative, unique.
L'expérience montre le contraire.
Je me saisis comme un être en rapport.
Je sens autrui autour de moi comme un abîme, puis je sens cet abîme comme insupportable.
J'éprouve le besoin irrésistible de le franchir, je veux toujours aller plus loin.
Je ne veux pas trouver quelque chose, je veux quelqu'un, c'est à dire une liberté sans prix et j'éprouve ce rapport comme un combat mais dont les adversaires sont unis par l'amour et l'amour devient alors la plus haute forme d'union, c'est à dire la synthèse des opposés.
Je reconnais l'autre comme tout ce que j'attendais.
Je l'ai connu dans mon désir avant de le rencontrer.
Textes
1) "Ce que je suis, je n'en prends pas conscience comme être isolé. Je m'expérimente dans la communication. Je ne suis moi-même qu'en me posant en face de l'autre, et en m'opposant à lui. Mais parvenu là, je me sens au bord d'un abîme; l'abîme de l'éloignement absolu à l'égard de l'autre; je veux franchir cet abîme, parvenir à l'union. De là, nait le besoin de la communication plus profonde. Ce que je veux atteindre chez l'autre, ce n'est aps ce qu'il a, mais ce qu'il est lui-même. Je veux trouver une liberté. En face de moi un autre moi auquel je puisse m'opposer et m'unir. Entre existence et existence se livre un combat plein d'amour (Liebender Kamp) allumé par le sentiment d'insuffisance qu'éprouve l'être solitaire. Ce combat est une solidarité qui unit les adversaires.
Communication n'est donc pas fusion. Toute communication suppose des êtres distincts. Je me heurte comme la vérité que je suis moi-même à autrui comme à une autre vérité. Ce n'est que dans cet entrechoc que ma foi devient réelle, et que je deviens réel moi-même."
Karl Jaspers
Karl Jaspers est un philosophe et psychiatre allemand du 19ème siècle.
Existentialiste, Jaspers conçoit l’existence comme un drame, un déchirement entre notre présence dans le monde notre aspiration à une transcendance, entre la science et la religion. L’échec de la science à résoudre tous les problèmes, celui de l’homme à trouver le bonheur parfait dans l’action sont, selon lui, les signes d’une révélation divine. Sa réflexion existentielle analyse des situations (souffrance, combat, faute, mort, …) que les philosophies rationnelles avaient totalement négligées et qui constituent pourtant des pôles incontournables de l’existence humaine.
Jaspers conçoit les relations entre les hommes comme les formes d’un combat amoureux, oscillant sans cesse entre la haine et l’amour. Sa philosophie culmine dans une théorie des signes et du sentiment religieux.
2) "Voici que surgit l'autre. L'étonnant, c'est que je le reconnais comme si je l'avais toujours déjà connu.
A quoi puis-je le reconnaître? A trois traits.
Si proche qu'il soit, il garde sa distance, son secret. Il est une intériorité qui s'extériorise, une intériorité ouverte. C'est dans la mesure où il s'exprime, que nous décelons en lui de l'inexprimé, et d el'imprévisible.
Cette intériorité ouverte révèle une liberté. La liberté d'un être qui, dans l'expression "se présente lui-même", et qui est présent au monde de telle façon que le monde s'aimante à lui; je le vois voir, et je vois que le monde est sien en quelque sorte : orienté dans sa perspective. C'est aussi la liberté matérielle d'un individu qui peut m'opposer" l'impévisibilité de sa réaction", l'infini de sa "transcendance".
Du même coup l'autre me met en question. Il me provoque à être moi-même. J'apprends de lui ma propre intériorité. L'autre n'est semblable qu'en étant différent. Bergson l'exprimait en disant que chaque homme est une espècve à lui seul.
La première ressemblance que les hommes aient entre eux, c'est que chacun est est unique.
Chacun dit : "Je"; et pourtant n'interdit pas la communication, puisque chacun dit aussi "tu".
Cette façon d'être chacun "autre" n'est pas celle de deux monades repliées sur elles-mêmes.
Ce sont plutôt deux regards qui se croisent, deux libertés qui s'affrontent, deux partenaires qui engagent le dialogue.
Les hommes ne peuvent exister sans coexister."

Mikel Dufrenne : "Pour l'homme"
Mikel Dufrenne a continué, par ses réflexions sur l'imaginaire, le corps, le virtuel, l'espace, à développer une philosophie de l'art pour l'élargir à une philosophie de la Nature comme puissance du sensible.
IV) La communication des consciences
- 1) Elle est innée chez l'homme donc antérieure au langage parlé, établi...
Ce n'est donc pas la parole qui crée l'aptitude à communiquer mais c'est celle-ci qui est créatrice de paroles.
Elle commence par le phénomène des sympathies, (grec: éprouver avec) une sensibilité innée à l'âme d'autrui par le canal de ses réactions et qui est visible dès la naissance.
Le sourire n'est pas appris.
Nous croyons saisir directement le chagrin dans les larmes, la joie dans le sourire chez autrui.
"Nature et forme de la sympathie" Scheler
Le fait qu'une même émotion se partage à plusieurs n'est pas plus impossible que de la vivre soi-même plusieurs fois.
2) Les caractères de la communication des consciences
♥ Elle n'est jamais totale, il y a de l'incommuniable notamment au niveau des sensations.
Je comprends la joie de quelqu'un mais j'ignore ce qui se passe en elle.
♥ Elle est réciproque :
J'ai conscience que l'autre a conscience de moi.
♥ Elle est spontanée, instinctive :
Je n'ai pas à faire des raisonnements, elle s'établit sans avoir à réfléchir.
♥ Elle est intuitive :
Elle va tout de suite au-dedans.
Je vois plus vite la joie d'un regard que la forme des yeux.
Nous sommes plus vite sensible à l'intérieur d'un geste qu'à sa matérialité.
C'est elle qui fait l'extraordinaire pénétration du regard psychologique.
3) Le regard
C'est le facteur privilégié de la communication.
Sa valeur est ambivalente.
Le regard nous fait éprouver notre séparation dans l'instant même où il nous relie.
" Les regards disent : tu n'es pas moi puisque tu me vois et que je ne te vois pas.
Ce qui me manque c'est le moi que tu vois,
et à toi ce qui manque, c'est le toi que je vois."
Valéry
4) L'amour
Le terme est ambigüe et équivoque dans son emploi car il peut avoir un double sens : un sens naturel et un sens spirituel.
♣ Sens naturel :
Il peut être à la fois physique et psychologique.
Au sens physique c'est l'attrait que Platon expliquait comme une nostalgie d'une moitié perdue.
Chaque individu a commencé par un stade d'indifférenciation où il a eu des chances d'être l'un ou l'autre dans le processus de sexualisation.
La détermination est ensuite intervenue comme une prédominance d'un sexe sur l'autre.
La biologie a conservé ces idées de Platon.
L'amour physique pourrait se comprendre comme le désir instinctif de refaire l'être total des origines.
♣ Sens psychologique :
L'amour est le sentiment d'une complémentarité, c'est la communication portée à son sommet et appelé communion.
Il suppose tout à la fois l'union et le maintien des différences.
Il pourrait se définir alors : union sans confusion des complémentaires.
♣ Sens spirituel :
Il est don de soi-même et pour être pur, il doit avoir l'autre pour seul motif.
L'amour de Dieu en est le modèle, Dieu étant supposé absolu n'attend rien que de lui-même.
Le don n'est valable qu'en se voulant fidèle.
La fidélité étant la foi promise mais promise pour toujours.
Elle ne doit pas reprendre sa parole. Elle est exigée par la dignité de la personne.
Elle est condition requise pour que l'autre ne soit pas pris pour un simple instrument de plaisir, un objet.
Lorsque le don est compris comme une exigence de la foi de Dieu, l'amour prend le nom de charité.
Eros est l'amour de la personne pour sa beauté, la charité l'amour de la personne pour elle-même.
TEXTE
LA SOLITUDE :
"L'apparition de la conscience est un évènement extrêmement important dans la destinée du moi.
La conscience divise et isole.
Le moi est, de par sa nature existentielle, liberté.
Il se définit aussi comme l'immuable en train de changer.
Sans cesse le moi se dédouble, change de visage; mais il reste lui-même unique et un.
Unité permanente sous tous les changements; il n'est déterminable que du dedans, et à toute action du dehors il répond activement en se déterminant lui-même.
Lavelle dit que la conscience de soi est création de soi.
Tout moi ressemble à tout autre;
mais chacun n'en est un qu'en ce que précisement
il est différent des autres.
Chaque moi est un monde à part, supposant l'existence des autres.
Mais ne ressemblant, ni ne s'identifiant à eux.
- C'est quand je me sens seul de façon douloureuse que j'éprouve la différence de qui que ce soit.
Il serait donc erroné de confondre la solitude avec le solipsisme.
La solitude suppose toujours un besoin d'être exactement réfléchi par l'autre, d'en recevoir sa confirmation.
Le moi aspire à être entendu, regardé.
Le moi se regarde dans le miroir, cherche son reflet dans l'eau; mais en réalité ce n'est pas dans le miroir qu'il peut être réfléchi; c'est dans un autre moi, un ami, qui l'adopte définitivement, le confirme, le voie dans sa beauté, l'entende; bref, le reflète.
Là, est le sens profond de l'amour.
Le narcissisme en représente l'échec.
Il n'y a que l'amour et l'amitié pour apporter à l'homme la grande promesse que la solitude peut être dépassée;
car l'amour est indissociablement lié à la personne, et constitue toujours une sortie du moi hors de soi vers l'autre moi.
L'essence de l'amour est de transcender.
L'homme y est poussé de force par le sentiment poignant de son abandon, et le monde glacé des objets lui fait chercher autrui, désirer la réunion.
Mais même à l'extrêmité de l'amour la solitude et la nostalgie ne sont pas compètement supprimées.
Nicolas BERDIAEFF

Quelques citations
S'il faut être juste pour autrui, il faut être vrai pour soi, c'est un hommage que l'honnête homme doit rendre à sa propre dignité.
Jean-jacques rousseau,
Un cœur noble ne peut soupçonner en autrui La bassesse et la malice Qu'il ne sent point en lui.
Jean Racine
C'était beau et assez séduisant que d'exercer un pouvoir sur des hommes et de briller devant autrui, mais c'était aussi une tentation diabolique et dangereuse.
Hermann Hesse
La beauté est un miracle de l'instant. Rien ne dure, sinon le renouvellement de nos regards en soi, sur le monde, sur autrui.
Hafid Aggoune
Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle ; agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen ; agis comme si tu étais à la fois législateur et sujet dans la république des volontés libres et raisonnables.
Kant
Les intelligents qui ne développent pas cet accès à autrui deviendront, au sens étymologique du terme, des idiots : des êtres centrés sur eux-mêmes. L’époque que nous vivons regorge de ces idiots intelligents, dont la société fait regretter les braves imbéciles du temps jadis.
Amélie Nothomb
Se guérir de nos malaises de l'âme implique souvent une bonne dose d'humilité, de pitié de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes.
Daniel Desbiens
À notre insu, subrepticement, nous sommes si sociables qu'il nous est presque impossible de prendre conscience de nous-mêmes autrement que par l'image que nous imaginons donner de nous-mêmes à autrui.
Nicolas Grimaldi
La souffrance est un don du ciel.
L'humanité, sans la souffrance, ne peut connaître la peur, ni la pitié.
Sans peur, il n'y aurait pas d'humilité, tous les hommes seraient des monstres d'égocentrisme et de cruauté.
La reconnaissance de la douleur et de la peur chez autrui fait naître en nous la compassion, et cette pitié est notre humanité, notre rédemption.
Dean Koontz
Même les plus assurés d'entre nous, je pense, éprouvent avec angoisse le décalage entre l'image qu'ils s'efforcent tant bien que mal de donner à autrui et celle qu'ils ont d'eux-mêmes dans l'insomnie, la dépression, quand tout vacille et qu'ils se tiennent la tête entre les mains, assis sur la cuvette des chiottes.
Emmanuel Carrère
Toute chose est à autrui, le temps seul est à nous ; c'est l'unique bien, fugace et glissant, dont la nature nous a confié la possession.
Sénèque
Si le plaisir de la beauté est subjectif, il est pourtant nécessaire de le partager.
Le sentiment de beauté est à la fois très personnel, et, en même temps, il provoque un élan vers l'autre.
D'où un agrandissement du rapport aux valeurs, une ouverture sur autrui. ..
Charles Pépin
La fidélité est dans la vie sentimentale ce qu'est la fixité des idées dans la vie intellectuelle : un pur aveu de faillite. La fidélité ! Il faudra pourtant que je l'analyse un jour. L'amour de la propriété y entre pour une part.
Que de choses nous mettrions au rebut, si nous ne craignions pas de les voir ramassées par autrui.
Oscar Wilde
J’ai un amour fort pour la justice, pour l’engagement social. Mais je m’intègre très difficilement aux hommes et à leurs communautés.
Je n’en éprouve pas le besoin parce que je suis profondément un solitaire.
Je me sens lié réellement à l’État, à la patrie, à mes amis, à ma famille au sens complet du terme.
Mais mon coeur ressent face à ces liens un curieux sentiment d’étrangeté, d’éloignement et l’âge accentue encore cette distance.
Je connais lucidement et sans arrière-pensée les frontières de la communication et de l’harmonie entre moi et les autre hommes.
J’ai perdu ainsi de la naïveté ou de l’innocence mais j’ai gagné mon indépendance.
Je ne fonde plus une opinion, une habitude ou un jugement sur autrui.
J’ai expérimenté l’homme. Il est inconsistant.
Albert Einstein
J’ai pourtant une morale, dit-il, elle est bien simple et toujours applicable ; une phrase la formule, la voici :
Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît.
Guy de Maupassant
Ne pas aimer, quand on a reçu du ciel une âme faite pour l’amour, c’est se priver soi et autrui d’un grand bonheur.
Stendhal
À la racine du mensonge se trouve l'image idéalisée que nous avons de nous-mêmes et que nous souhaitons imposer à autrui.
Anaïs Nin
En fait, la plupart des êtres humains sont incapables de donner et de recevoir, leur lâcheté et leur vanité s’y opposent, ils ont peur de l’échec, peur de se livrer à autrui, de révéler leur secret, leur triste faiblesse, leur besoin vital de tendresse.
Sándor Márai
Pour établir une relation avec autrui, il faut d'abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d'affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu'utiliser les autres comme des boucliers.
Irvin D. Yalom
Ce qui me bouleverse chez autrui est toujours lié à la solitude.
C’est toujours là où je sais que la rencontre peut avoir lieu. Qu’elle dure une seconde ou qu’elle aille sur plusieurs années, ça n’a aucune importance parce que ce n’est plus de l’ordre du temps.
La mort, qui est très goulue, prendra beaucoup de choses en l’autre et en moi, mais pas ça parce que ça, ça lui échappe ! C’est hors de sa poigne.
Ce sont pourtant des choses extrêmement simples. C’est la simplicité vivante et faible de chacun. Quand elle est laissée telle qu’elle, quand elle est laissée à voir.
Quand enfin quelqu’un se débarrasse de ses épaisseurs qui sont de pauvres armures : le savoir, la conscience de soi, la bienséance parfois, l’habitude, toutes ces choses qui servent d’écrans, de murailles, de vêtements lourds que l’on met sur soi.
Christian Bobin
On n'est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.
Sénèque
Chaque homme a besoin de ses semblables pour percevoir le monde extérieur dans sa totalité. Autrui lui donne l'échelle des choses éloignées et l'avertit que chaque objet possède une face qu'il ne peut voir de l'endroit où il se trouve, mais qu'il existe puisqu'elle apparaît à des témoins éloignés de lui. Il en va jusqu'à l'existence même du monde extérieur qui n'a pour garantie que la confirmation que nos voisins nous en apportent.
Michel Tournier
Chaque être ne comprend vraiment en autrui que les sentiments qu'il est capable lui même de fournir.
André Gide
En attendant, nous nous trompons toujours sur nous-mêmes, et comprenons rarement autrui.
L'expérience n'a pas de valeur éthique. C'est simplement le nom que les hommes donnent à leurs erreurs.
Oscar Wilde
Il est plus facile de s'en prendre à autrui que de tenter de comprendre les raisons de notre trouble lorsque quelque chose nous dérange et nous déstabilise
Dalaï-Lama
Ma préférée
On ne pourra jamais déterminer avec certitude dans quelle mesure nos relations avec autrui sont le résultat de nos sentiments, de notre amour ou non-amour, de notre bienveillance ou haine, et dans quelle mesure elles sont d'avance conditionnées par les rapports de force entre individus.
La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force.
Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.
Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent.
Milan Kundera
Brigitisis
Désolée, trop long à lire tout ça !Tu dois en passer du temps sur ce blog ! (sourire)
http://chantouvivelavie.centerblog.net
kikou Brigitte
Je te souhaite, avec énormément d’espoir, une belle et heureuse année 2017 !
Qu’elle soit riche en découvertes et en rencontres, forte en amour et en amitiés, délicieuse en sucrée et en salé,
invincible en santé et en budget… une bonne année quoi
http://le-coin-de-verdure-d-andrea.centerblog.net
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