chez citation pensées divers enfant image vie blog moi monde homme chez amour enfants france fond femme société travail mort création dieu heureux nature texte animaux soi aimer pouvoir éléments solidarité background article
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· LES GRANDS SUJETS DE PHILOSOPHIE (38)
· BREF TOUR D' HORIZON (11)
· LES SCIENCES HUMAINES (7)
· LES AUTEURS CLASSIQUES (11)
· CITATIONS ET PHOTOS DE NATURE (9)
· TEXTES (6)
· AIDE A LA DISSERTATION (3)
· L'HUMANISME MODERNE (1)
très intéressant ton blog ! j'y reviendrai.
b onne journée http://lafanne tte.centerblog .net
Par lafannette, le 17.08.2024
je me souvenais y être passée
en effet, puisque je viens de lire mon commentaire
j 'ai donné à ma fille ses
Par dilou, le 30.11.2023
bonjour je viens te souhaiter une excellente journée bise de josy http://crystal 46.centerblog. net
Par Crystal46 , le 28.11.2023
conscience psychologique
Par Anonyme, le 22.10.2023
bonsoir je viens te souhaiter une excellente soirée bise de josy http://crystal 46.centerblog. net
Par Crystal46 , le 21.10.2023
· Tour d'horizon : 10 GIDE
· CONTEMPLATION ET PLAISIR ESTHETIQUE
· Tour d'horizon 2: SARTRE
· LA VOLONTE
· Tour d'horizon : 5 KAFKA
· LA JUSTICE, LE DROIT, LA FORCE.
· Tour d'horizon 1 : CAMUS
· LA PASSION
· L'INQUIETUDE
· LE PROBLÈME DU DÉSIR
· Tour d'horizon : 6 ANOUILH
· LE LANGAGE
· Tour d'horizon : 7 GIRAUDOUX
· LA MEMOIRE
· LE TEMPS
Date de création : 04.09.2016
Dernière mise à jour :
20.07.2022
89 articles
TEXTE : Le problème de la souffrance
"Il y avait certes le bien et le mal, et, généralement, on s’expliquait aisément ce qui les séparait.
Mais à l’intérieur du mal, la difficulté commençait. Il y avait par exemple le mal apparemment nécessaire et le mal apparemment inutile. Il y avait don Juan plongé aux Enfers et la mort d’un enfant. Car s’il est juste que le libertin soit foudroyé, on ne comprend pas la souffrance de l’enfant. Et, en vérité, il n’y avait rien sur la terre de plus important que la souffrance d’un enfant et l’horreur que cette souffrance traîne avec elle et les raisons qu’il faut lui trouver.
Dans le reste de la vie, Dieu nous facilitait tout et, jusque-là, la religion était sans mérites.
Ici, au contraire, il nous mettait au pied du mur.
Il faut tout croire ou tout nier.. Et qui donc, parmi vous, oserait tout nier ? »
Le père disait au même instant que la vertu d’acceptation totale dont il parlait ne pouvait être comprise au sens restreint qu’on lui donnait d’ordinaire, qu’il ne s’agissait pas de la banale résignation, ni même de la difficile humilité.
Il s’agissait d’humiliation, mais d’une humiliation où l’humilié était consentant. Certes, la souffrance d’un enfant était humiliante pour l’esprit et le cœur. Mais c’est pourquoi il fallait y entrer. il fallait la vouloir parce que Dieu la voulait.
Ainsi seulement le chrétien n’épargnerait rien et, toutes issues fermées, irait au fond du choix essentiel.
Il choisirait de tout croire pour ne pas être réduit à tout nier.
On ne pouvait dire : « Cela je le comprends ; mais ceci est inacceptable », il fallait sauter au cœur de cet inacceptable qui nous était offert, justement pour que nous fissions notre choix.
On allait prononcer le mot effrayant de fatalisme.
Eh bien, il ne reculerait pas devant le terme si on lui permettait seulement d’y joindre l’adjectif « actif ».
Il ne s’agissait pas de refuser les précautions, l’ordre intelligent qu’une société introduisait dans le désordre d’un fléau. Il ne fallait pas écouter ces moralistes qui disaient qu’il fallait se mettre à genoux et tout abandonner. Il fallait seulement commencer de marcher en avant, dans la ténèbre, un peu à l’aveuglette, et essayer de faire du bien.
Mais pour le reste, il fallait demeurer, et accepter de s’en remettre à Dieu, même pour la mort des enfants, et sans chercher de recours personnel.
L’amour de Dieu est un amour difficile. Il suppose l’abandon total de soi-même et le dédain de sa personne. Mais lui seul peut effacer la souffrance et la mort des enfants, lui seul en tout cas peut la rendre nécessaire, parce qu’il est impossible de la comprendre et qu’on ne peut que la vouloir.
Voilà la difficile leçon que je voulais partager avec vous. Voilà la foi, cruelle aux yeux des hommes, décisive aux yeux de Dieu, dont il faut se rapprocher.
À cette image terrible, il faut que nous nous égalions. Sur ce sommet, tout se confondra et s’égalisera, la vérité jaillira de l’apparente injustice. "
Camus, La peste
LE PROBLEME DU MAL
I ) Les formes du mal
Le mal se révèle à nous en trois façons :
♥ dans le sentiment de la souffrance parce que la vie est sentiment de la mort d'un bout à l'autre.
♥ dans le sentiment de la faute ou mal moral. S'éveiller à la conscience, c'est se sentir coupable (Camus : la chute)
♥ dans le sentiment de la finitude : s'éveiller à l'existence c'est se sentir limité (Pascal). C'est le mal métaphysique, celui qui est au-dessus de la nature.
1) Le mal moral
Il vient de la faute qui a pour cause la liberté comme pouvoir de choisir contre les valeurs.
En fait, la faute est moins un refus de la valeur qu' un choix d'une valeur de remplacement à laquelle on donne une place qui ne revient pas : faire passer le plaisir avant son travail.
Dans la faute il y a substitution de valeurs pour des motifs d'intérêts personneles.
La faute à la nature d'un contresens plutôt que d'un non sens et inséré dans l'action.
En soi, la faute est un mal, mais reconnue comme faute, elle peut servir de leçon. (Le partage du Midi : Claudel).
Paul Claudel (1868-1955) écrit Partage de midi en 1905 suite à une violente déception amoureuse. Rosalie Vetch, la femme pour qui lui, le croyant, avait commis le péché d'adultère, se tourne vers un autre homme. Cette douleur s'ajoute à la souffrance d'avoir senti sa vocation rejetée par Dieu quelques années auparavant. Il met en Mesa beaucoup de lui-même.
Ecrit en vers libres, Partage de Midi est un texte moderne, époustouflant de force et de rigueur autour du mystère de la passion. Un brûlant chef-d'œuvre qu'il sera à chaque fois bouleversant de découvrir, d'entendre, de voir. Claudel réussit dans un mélange d'intelligence linguistique et de sensation pure, dans un paroxysme d'expression universelle et d'intimité profonde, à atteindre au génie ; et jamais l'autobiographie n'a été aussi loin dans la sublimation du destin individuel.
2) La souffrance
♣ La finitude des êtres qui les prédispose à la mort, et à son oeuvre lente au jour le jour depuis le premier instant.
♣ La faute qui est un sésordre gros de conséquences physiques ou psychologiques.
Par exemple, l'injustice sociale est créatrice de misères avec toute sa suite de souffrances.
Tout excès peut débiliter quelqu'un.
♣ La multiplicité des êtres, c'est à dire que le nombre de facteurs de l'initiation est par voie de conséquence facteur de concurrence, de conflits et à la limite de guerre.
Le nombre pousse à la lutte pour la vie.
♣ Le progrès apporte toute une rançon négative de souffrance et il est payé.
"Progresser c'est renoncer à ce que l'on est pour devenir autre."
Hegel
Il est toujours un dur combat contre tout ce qui nous résiste.
♣ Le choix est exclusion, il est renoncement, donc regret de tout ce qu'il faut refuser.
Il est aussi incertitude, angoisse, erreur possible qui amène la déception et l'échec.
En soi, la souffrance est un mal car elle aussi est un contre-sens de la nature parce que c'est une diminution d'être contre notre volonté d'être.
La souffrance vécue peut stimuler la vie et ça dépend de chacun.
"Il dépend de nous de nous laisser abattre ou au contraire de trouver dans la souffrance une occasion de nous surpasser, de réfléchir, de penser aux autres, de découvrir la valeur de la solidarité."
Louis Lavelle
La réponse optimiste est que le monde est le meilleur des mondes, avec deux représentants : Spinoza et Leibniz.
Pour Spinoza, le mal n'est qu'une fausse idée des hommes. Dans la nature, il n'y a rien de tel car la nature est divine : "Dieu, c'est à dire la nature" et tout ce qui arrive est parfaitement justifié.
Nous le comprendrions si notre esprit s'élevait au-dessus de nous pour se placer au point de vue de l'ordre éternel.
Pour Leibniz, c'est la théorie du meilleur des mondes. Dieu est infiniment bon, donc il a choisi le meilleur.
Il y a mis le mal pour donner le relief du bien.
Pour le Péssimiste, ce monde est le pire des mondes et il exclut Dieu.
Ce pessimisme remonte à Epicure selon qui : "Ou Dieu est impuissant devant le monde ou il le pouvait, ne l'a pas fait, donc il est méchant. "
Cette idée a été reprise par Camus dans "La peste".
"Je ne puis aimer cette création où les enfants sont torturés."
"Peut-être Dieu est mais notre raison terrestre ne voit pas comment son existence s'accorde avec les stupidités dont la vie est faite."
Dostoïevsky
SYNTHESE :
TEXTE : LE MAL DE PASCAL
Quelle chimère est‑ce donc que l’homme, quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige, juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebut de l’univers !
Qui démêlera cet embrouillement ?
nous sentons une image de la vérité et ne possédons que le mensonge, incapables d’ignorer absolument et de savoir certainement, tant il est manifeste que nous avons été dans un degré de perfection dont nous sommes malheureusement déchus.
Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but. Ce qui fait que les hommes vont à la guerre et que les autres n’y vont pas est ce même désir qui est dans tous les deux accompagné de différentes vues. La volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre. Et cependant depuis un si grand nombre d’années jamais personne n’est arrivé à ce point où tous visent continuellement. Tous se plaignent, princes, sujets, nobles, roturiers, vieux, jeunes, forts, faibles, savants, ignorants, sains, malades, de tous pays, de tous temps, de tous âges et de toutes conditions. Une épreuve, si continuelle et si uniforme devrait bien nous convaincre de notre impuissance d’arriver au bien par nos efforts. Mais l’exemple nous instruit peu. Il n’est jamais si parfaitement semblable qu’il n’y ait quelque délicate différence, et c’est de là que nous attendons que notre attente ne sera pas déçue en cette occasion comme en l’autre et ainsi le présent ne nous satisfaisant jamais, l’expérience nous pipe, et de malheur en malheur nous mène jusqu’à la mort qui en est le comble éternel.
Qu’est-ce donc que nous crie cette avidité et cette impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide, et qu’il essaie inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, recherchant dans les choses absentes le secours qu’il n’obtient pas des présentes, mais qui en sont toutes incapables, parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu lui même."
Lui seul est son véritable bien. Et depuis qu’il l’a quitté, c’est une chose étrange qu’il n’y a rien dans la nature qui n’ait été capable de lui en tenir la place : astres, ciel, terre, éléments, plantes, choux, poireaux, animaux, insectes, veaux, serpents, fièvre, peste, guerre, famine, vices, adultère, inceste. Et depuis qu’il a perdu le vrai bien, tout également peut lui paraître tel, jusqu’à sa destruction propre, quoique si contraire à Dieu, à la raison et à la nature tout ensemble.
Et depuis qu’il a perdu le vrai bien, tout également peut lui paraître tel, jusqu’à sa destruction propre, quoique si contraire à Dieu, à la raison et à la nature tout ensemble.
Les uns le cherchent dans l’autorité, les autres dans les curiosités et dans les sciences, les autres dans les voluptés. D’autres, qui en ont en effet plus approché, ont considéré qu’il est nécessaire que ce bien universel que tous les hommes désirent ne soit dans aucune des choses particulières qui ne peuvent être possédées que par un seul et qui, étant partagées, affligent plus leur possesseur.
Ils ont compris que le vrai bien devait être tel que tous pussent le posséder à la fois sans diminution et sans envie, et que personne ne le pût perdre contre son gré (Seul Dieu peut faire que cela soit).
Pascal
Ce monde n'est sûrement pas le meilleur.
Il est vrai que l'on peut concevoir un monde pire.
Toutefois, il est assez mauvais pour avoir l'aspect d'un chaos.
Si Dieu n'existe pas le chaos est définitif parce que l'homme n'y peut rien, il s'y trouve condamné.
Seul un Dieunpeut rendre ce chaos provisoire. Par quels moyens? Ils nous dépassent, c'est un mystère qui nous dépasse infiniment.
Quand le provisoire finira t-il par prendre fin? Forcément dans une existence d'un autre ordre que celle-ci.
C'est aussi ce que dit la Bible quand elle dit que Dieu est le juste qui justifiera les multitudes.
Conclusion :
Pouvons-nous faire le mal pour le aml?
Que pensez de l'idée machinéene du mal?
Le mal n'est-il qu'un moyen imaginé par les faibles pour condamner les forts?
Qu’est-ce que le mal en philosophie ?
Le mal désigne généralement ce qui est au contraire au bien.
Le problème du mal est posé par le mal physique, la douleur, la maladie, la mort. C’est le mal que l’homme subit, et non commet : autrement dit le malheur. Le mal que l’homme fait est le mal moral. Le mal moral peut se se réduire, de manière universelle, à la violence et au mensonge. L’origine du mal se trouve, chez les penseurs croyants, dans l’imperfection générale de l’homme, ou mal “métaphysique”.
Dans la Religion dans les simples limites de la raison, Kant a distingué la méchanceté (acte de faire le mal accidentellement) et la malignité diabolique (acte de faire le mal pour le mal). Si la méchanceté est pardonnable à ses yeux, la malignité diabolique est totalement réprouvable car immorale, c’est-à-dire non-universalisable.
Le pessimisme est l’attitude qui consiste à voir l’aspect négatif et l’imperfection dans toutes choses, à affirmer le primat du mal sur le bien dans tous les évènements du monde, et une influence du mal dans le cours de l’histoire. Rousseau et Schopenhauer sont les grands philosophes du mal.
http://la-philosophie.com/le-mal
CITATIONS :
"Mais, sans nous en apercevoir, nous projetons nos désirs (nos appétits) dans les choses : nos idées du bien et du mal sont l'expression de nos désirs (et de nos répulsions), de notre imagination, et non le résultat d'une connaissance. Le raciste et le nationaliste xénophobe, le moralisateur des ligues de vertu ou le "macho" prennent pour des idées ce qui n'est que fantasme : "l'immigré-délinquant-par-nature", le "pêcheur-débauché", la "putain" ou la "femme-inférieure-soumise" sont, à leur insu, comme le diront plus tard Nietzsche et Freud, des traductions et des travestissements des désirs, des "fantasmes", des manifestations de l'inconscient, des travestissements ou symptômes des instincts du faible et des mécanismes de défense du névrosé."
Eric Blondel
"Dieu n'aime pas beaucoup qu'on l'entretienne de l'existence du mal; vite il se réfugie dans d'habiles digressions."
Achille Chavée
"Car devant Dieu, il y a moins un problème de liberté qu'un problème du mal. On connaît l'alternative : ou nous ne sommes pas libres et Dieu tout-puissant est responsable du mal. Ou nous sommes libres et responsables, mais Dieu n'est pas tout-puissant."
Albert Camus
"Le sceptique est le désespoir du diable. C'est que le sceptique, n'étant l'allié de personne, ne pourra aider ni au bien ni surtout au mal. Il ne coopère avec rien, même pas avec soi."
Émile Michel Cioran
"Nul plaisir n'est en lui-même un mal ; mais les causes productrices de certains d'entre eux apportent de surcroît bien plus de perturbations que de plaisirs."
Épicure
Le mal existe, donc de deux choses l'une, ou Dieu le sait ou il l'ignore. Dieu sait que le mal existe, il peut donc le supprimer mais il ne veut pas... un tel Dieu serait cruel et pervers, donc inadmissible.
Dieu sait que le mal existe, il veut le supprimer mais il ne peut le faire ... un tel Dieu serait impuissant, donc inadmissible.
Dieu ne sait pas que le mal existe... un tel Dieu serait aveugle et ignorant, donc inadmissible."
Épicure
"Je crois à l'amour, je crois à la beauté, je crois à la justice, je crois malgré tout que dans cette terre le bien l'emporte sur le mal et que les hommes créeront Dieu."
Anatole France
Oui, Dieu est bel et bien devenu fou ! Il a créé près de lui un monde plein de péchés, ce qui était criminel de son point de vue, si tant est qu'il sache et puisse tout ! Si Dieu est toujours égal à lui-même, le monde aussi doit être toujours égal à lui-même parce que le meilleur Dieu doit avoir le meilleur monde. Or, le monde, je me répète, regorge de mal et de péché. C'est une contradiction intrinsèque."
Anatoli Lounatcharski
"Il n'y a plus aucun bien à espérer, ni aucun mal à craindre après la mort. Profitez donc sagement du temps en vivant bien et en jouissant sobrement, paisiblement et joyeusement, si vous pouvez, des biens de la vie et des fruits de vos travaux, car c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre, puisque la mort met fin à toute connaissance et à tout sentiment de bien ou de mal."
Jean Meslier
"Celui qui, le premier, a dit aux nations que lorsque qu'on avait fait tort aux hommes, il fallait en demander pardon à Dieu, l'apaiser par des présents, lui offrir des sacrifices, a visiblement détruit les vrais principes de la morale. D'après ces idées, les hommes s'imaginent que l'on peut obtenir du roi du ciel, comme des rois de la terre, la permission d'être injuste et méchant, ou du moins le pardon du mal que l'on peut faire."
Jean Meslier
"Les théistes ont fort à faire en contorsions métaphysiques pour justifier le mal sur la planète tout en affirmant l'existence d'un Dieu à qui rien n'échappe.
Les déistes paraissent moins aveugles, les athées semblent plus lucides."
Michel Onfray
"Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu."
Jean-Jacques Rousseau
"Le prêtre: Quel mérite eussent eu les hommes, si Dieu ne leur eût pas laissé leur libre arbitre, et quel mérite eussent-ils à en jouir s'il n'y eût sur la terre la possibilité de faire le bien et celle d'éviter le mal?
Le moribond: Ainsi ton dieu a voulu faire tout de travers pour tenter, ou pour éprouver sa créature; il ne la connaissait donc pas, il ne se doutait donc pas du résultat?"
(Marquis de Sad
"Je me demandais à chaque minute ce que je pouvais être aux yeux de Dieu. A présent je connais la réponse: rien. Dieu ne me voit pas, Dieu ne m'entend pas, Dieu ne me connaît pas. Tu vois ce vide au-dessus de nos têtes? C'est Dieu. Tu vois cette brèche dans la porte? C'est Dieu. Tu vois ce trou dans la terre? C'est Dieu encore. Le silence c'est Dieu. L'absence c'est Dieu. Dieu c'est la solitude des hommes. Il n'y avait que moi: J'ai décidé seul du Mal; seul, j'ai inventé le Bien. C'est moi qui ai triché, moi qui ai fait des miracles, c'est moi qui m'accuse aujourd'hui, moi seul peut m'absoudre; moi, l'homme. Si Dieu existe, l'homme est néant, si l'homme existe..."
Jean-Paul Sartre
Qui est conduit par le bien et fait le bien pour éviter le mal, n'est pas conduit par la Raison."
Baruch Spinoza
"Pourquoi existe-t-il tant de mal, tout étant formé par un Dieu que tous les théistes se sont accordés à nommer bon."
François-Marie Arouet,
"La religion est une insulte à la dignité humaine. Que ce soit avec ou sans elle, il y aura toujours des gens bien qui font de bonnes choses, et des mauvais qui font de mauvaises choses. Mais pour que des gens bien agissent mal, il faut la religion."
Steven Weinberg
"Dieu aime la créature à qui il envoie du mal pour lui souvenir de lui."
(Proverbe français)
"Dieu a créé le mal pour que l'enfer ne demeure pas vide."
Proverbe russe
Il n'y a guère d'occasions où l'on fît un mauvais marché de renoncer au bien qu'on dit de nous, à condition de n'en point dire de mal.
Jean Baptiste Blanchard
Le malheur ne sortira jamais de la maison de celui qui rend le mal pour le bien.
Jean Baptiste Blanchard
Il y a certaines mesures à garder, quand il s'agit de faire le bien : il n'en faut connaître aucune quand il faut fuir le mal.
David Augustin de Brueys
Le mal se dérobe souvent sous l'apparence du bien.
Nicolas Machiavel
Il est aussi dangereux de faire du bien à un menant que de faire du mal à un honnête homme.
Plaute
Le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et où comme l'autre.
Adolphe d'Houdetot
Dieu laisse l'homme libre de faire le mal, pour qu'il ait le mérite de faire le bien.
Louis de Bonald
Aucun bon n'est sans mal, aucun coupable sans bien.
Henri-Frédéric Amiel
Ô quel bien fait nécessairement à ses semblables, celui d'entre eux qui ne leur fait jamais de mal ! De quelle intrépidité d'âme, de quelle vigueur de caractère il a besoin pour cela ! Ce n'est pas en raisonnant sur cette maxime, c'est en tâchant de la pratiquer, qu'on sent combien il est grand et pénible d'y réussir.
Jean-Jacques Rousseau
Ce que tu fais aux autres bien ou mal, tu dois l'attendre d'eux.
Louis Joseph Mabire
Brigitisis